Puits du Confolentais

France > Nouvelle-Aquitaine

Les puits ont longtemps été les seuls points d'approvisionnement en eau indispensable à la vie humaine mais aussi à l´élevage et à l'activité économique. Certains hameaux disposaient également d´une fontaine, d´un ruisseau ou d´un étang.

Les points d´eau, très nombreux sur le territoire (76 fontaines, environ 700 puits et pompes à main recensés lors de l´étude) ne semblent pas avoir été une contrainte pour l´implantation de l´habitat dans le Confolentais.

Les puits peuvent dépendre d'une seule ferme ou bien d'un hameau, pour environ un quart d'entre eux.

Aux XIXe et XXe siècles, les municipalités ont souvent remplacé les anciens puits communaux par des pompes à main en fonte.

Avec la création du réseau d'eau potable, dès les années 1930 pour Confolens et dans les années 1970 pour certaines communes, puits et pompes ont progressivement cessé d'être utilisés.

Périodes

Principale : Epoque contemporaine

Les puits sont constitués pour la plupart d'une margelle circulaire surmontée d'une superstructure métallique.

À l'est, certaines margelles sont, comme dans le Limousin, couvertes d'abris en bois. On trouve notamment sur la commune de Montrollet des puits à margelle circulaire en moellons de granite surélevée et couverte d´un petit toit en appentis. De part et d'autre d'un renfoncement permettant de s'approcher du treuil ont été aménagés dans la margelle deux décrochements permettant de poser les seaux.

Les margelles carrées sont rares. Deux exemples sont situés dans le bourg de Benest, l´un dans la cour du prieuré, l´autre en bordure de route près de la mairie.

A Salvert, sur la commune de Brillac, un abreuvoir en ciment a été accolé à la margelle circulaire du puits. Il s´agit d´un exemple peu courant, également présent sur la commune d'Hiesse, notamment dans le hameau des Turlets.

Le puits le plus remarquable du Confolentais est celui de Montvallier à Ansac-sur-Vienne. Il s'agit en effet du seul puits à balancier subsistant en Charente avec celui de Pers, commune de Pressignac. Pour ce type de puits, aussi appelé " banléva " ou " cigonho " en occitan limousin, un contrepoids situé à l'extrémité du levier permet de remonter le seau rempli d'eau.

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